Reconstruire la maison intérieure

Une fatigue qu’on ne comprend pas

Il y a cette fatigue.
Pas celle du corps. Ni celle du mental.
Mais une autre… plus ancienne. Plus souterraine.

Tu dors. Tu fais du sport. Tu coches les cases.
Et pourtant, tu traînes ce poids discret.
Une tension qui ne se dit pas, mais qui te suit partout.

C’est une sorte de brume intérieure.
Une solitude étrange, même entouré·e.
Un vide, même quand tout semble “réussi”.

Tu fonctionnes. Oui.
Mais est-ce que tu vis vraiment ?

Et si cette fatigue venait de ce que tu portes depuis trop longtemps ?

Vivre dans la vigilance : quand l’enfant devient guetteur

Tu n’avais pas d’ennemis.
Mais tu étais en alerte.

Un bruit trop fort. Un silence trop long. Une porte qui claque.
Et ton système entier se mettait en mode survie.

Tu as appris à t’adapter.
À lire les ambiances.
À moduler ton ton, ton énergie, ton espace.

Tu es devenu celui ou celle qui ne dérange pas.
Celui ou celle qui sait se taire au bon moment.
Qui sent ce qu’il faut faire.
Avant même qu’on le demande.

Mais cette habileté… tu l’as payée cher.

Parce que pendant ce temps-là, ton vrai toi s’est mis en veille.

L’absence de refuge : quand il n’y a pas de maison

Tu aurais voulu des bras. Une voix douce. Une présence stable.
Mais tu as trouvé l’incertitude. Ou l’indifférence. Parfois la peur.

Alors tu as grandi sans abri.

Pas de lieu pour déposer tes émotions.
Pas de regard pour valider ce que tu ressentais.

Et peut-être qu’au fond, tu t’es dit :
“Ce que je ressens n’a pas sa place ici.”

Alors tu as rangé tout ça quelque part.
Dans un coin secret.
Bien fermé.
Clé jetée.

Mais ton corps, lui… n’a rien oublié.

Le prix de l’adaptation : une façade solide, un intérieur vide

Tu es devenu quelqu’un de fiable.
On peut compter sur toi.
Tu prends ta place. Tu gères. Tu fais ce qu’il faut.

Mais… il y a un “mais”.

Tu vis avec ce sentiment diffus que la vie se joue sans toi.
Tu es dans le rôle, dans l’image, dans la bonne version de toi-même.
Mais pas dans la sensation, pas dans la joie, pas dans le feu.

Tu avances. Mais tu ne sens plus vraiment où tu vas.
Tu réussis. Mais tu ne sais plus pourquoi.

Et parfois, tu te demandes :
Est-ce que ce moi-là, c’est vraiment moi ?

Et si cette fatigue était une clef ?

Et si ce n’était pas une panne… mais une invitation ?
Et si ton corps ne te trahissait pas, mais essayait simplement de te parler ?

Et si cette tension, cette lassitude, ces douleurs récurrentes…
étaient la façon qu’a trouvée ta maison intérieure pour dire :
“Reviens. Il est temps de réparer.”

Tu n’as rien à forcer.
Mais tu peux écouter.

Et dans cette écoute, quelque chose pourrait déjà commencer à changer.

On peut désapprendre ce qu’on a appris pour survivre

Ton cerveau s’est construit en mode “alerte”.
Mais il peut apprendre autre chose.

Tes réflexes sont puissants.
Mais ils ne sont pas ton identité.

Tu peux sentir à nouveau.
Tu peux choisir différemment.
Tu peux t’autoriser à vivre depuis un autre lieu que la peur ou l’adaptation.

Tu peux commencer à reconstruire, brique après brique, ta maison intérieure.

Une maison qui te ressemble. Qui t’accueille. Qui te tient chaud.

Dans la vie concrète, qu’est-ce que ça change ?

Ce n’est pas une théorie.
Ce n’est pas un concept.

C’est très concret :

• Tu dors mieux.

• Tu n’as plus besoin de vérifier 10 fois si l’autre va bien.

• Tu dis non sans trembler.

• Tu ne sursautes plus quand ton téléphone vibre.

• Tu sens ce qui est bon pour toi — pas ce qui est attendu.

Tu n’as pas changé le monde.
Mais tu as changé de place dans le monde.

Et ça, ça change tout.

Créer un espace intérieur sûr

Un lieu.
Pas extérieur, mais en toi.

Un espace où tu peux respirer.
Où tu n’as rien à prouver.
Rien à réussir. Rien à gérer.

Tu peux t’y asseoir, même avec tes doutes.
Tu peux y pleurer, rire, rester silencieux·se.

C’est là que la reconstruction commence.
Par ce feu doux qu’on rallume.
Par cette porte qu’on referme doucement derrière soi.
Par cette clef qu’on ose reprendre en main.

Un accompagnement sans recette, mais avec présence

Je ne te dirai jamais quoi faire.
Je ne te promets pas un avant/après spectaculaire.

Mais je serai là.
Présent. Stable. Sans masque.

Je travaille avec des outils simples mais puissants :

• Hypnose pour écouter ce que ton corps sait déjà

• Coaching existentiel pour remettre du sens là où ça a été flou

• Écoute incarnée pour faire émerger ce qui veut respirer

Ce n’est pas un protocole.
C’est une rencontre.
À ton rythme. À ta manière.

Ce n’est pas du développement personnel. C’est de la réparation existentielle.

Retrouver une souveraineté douce

Tu n’as pas besoin de devenir un modèle.

Mais tu peux devenir toi, à nouveau.

La souveraineté, c’est sentir quand c’est non.
Et l’assumer.
C’est dire oui avec clarté.
C’est ne plus avoir à t’ajuster à ce qui te fait du mal.

Ce n’est pas un état figé.
C’est un mouvement.

Un art de vivre depuis l’intérieur.

Habiter ta maison. Même si elle est cabossée. Même si tout n’est pas réparé.

Un espace pour toi…

Peut-être que ce texte a touché quelque chose.
Un souvenir. Une émotion. Un silence.

Tu n’as rien à faire.
Mais si tu sens un élan, si tu veux explorer ce qui s’est ouvert… je suis là.

Pas pour t’imposer un chemin.
Mais pour t’accompagner à retrouver le tien.

Et si ce n’est pas le moment, c’est bien aussi.
Parfois, juste lire est déjà une permission.