Quand votre ressenti devient suspect

Un soupir. Un haussement d’épaules.
Une phrase lancée sur le ton de l’évidence :
“Tu exagères.”
“Tu te fais des films.”
“Tu prends tout trop à cœur.”

Et vous voilà soudain en train de vous justifier, d’expliquer pourquoi ça vous touche, pourquoi ça vous blesse.
Mais l’autre a déjà tourné la page.
Vous, en revanche, restez avec le doute.
Et ce doute s’installe. Il s’étire. Il vous grignote.

Profil : le gaslighter du quotidien

Il ne s’agit pas ici du manipulateur caricatural.
Mais d’un partenaire, d’un parent, d’un collègue.
Quelqu’un de proche. De familier.
Quelqu’un qui, sans en avoir toujours conscience, désamorce votre réalité.

Petit à petit, vos ressentis sont mis en question.
Vos émotions sont requalifiées en caprices.
Vos signaux d’alerte deviennent des “sensibilités exagérées”.

Et vous commencez à croire que le problème… c’est vous.

Impact : effacement du ressenti et perte de confiance

Quand chaque émotion devient “trop”, on finit par se taire.
Par douter de ses antennes.
Par chercher la validation à l’extérieur — en vain.

C’est une forme douce d’effacement intérieur.
Insidieuse. Quotidienne.
Et pourtant profonde.

Le corps parle encore — il serre, il fatigue, il résiste.
Mais la tête, elle, cherche à s’adapter.
À rentrer dans le cadre qu’on lui impose.

Et si votre perception était juste ?

Ce n’est pas une question de sur-réaction.
Ce n’est pas une question d’être “trop”.

C’est une question de respect de ce qui se vit en vous.
De légitimité de votre ressenti.
De confiance dans votre propre lecture du réel.

Vous ne dramatisez pas. Vous ressentez.
Et ce ressenti est précieux.
Parce qu’il vous relie à votre monde intérieur, à vos limites, à vos besoins.
À ce qui est juste, ou non, pour vous.

Se réancrer émotionnellement : un chemin de retour vers soi

Retrouver confiance, ce n’est pas “penser autrement”.
C’est ressentir en sécurité.
C’est autoriser ce qui vit, sans devoir le justifier.
C’est apprendre à écouter à nouveau la petite voix qui dit “là, ce n’est pas ok pour moi” — même si personne ne la valide.

C’est revenir chez soi.

Un espace pour toi…

Tu as le droit d’éprouver.
Tu as le droit de dire que ça te touche, que ça t’atteint.
Tu as le droit de ne plus minimiser ce qui te fait mal.

Je t’accompagne dans ce chemin de retour au corps, au cœur, au discernement.
Pour remettre de la clarté là où tout semblait flou.
Pour réapprendre à faire confiance à ce que tu ressens, sans devoir le prouver à personne.